Atelier cinéma du jeudi 28 16h30 LES GRANDS ESPACES
Nous avons connu la psychosociologie à l’époque des fondateurs de la Nouvelle Revue de psychosociologie, Enriquez et Dejours, notamment.
Où en est, aujourd’hui, la psychosociologie française ?
Nous avons pris sur nous de faire l’acquisition des cinq derniers ouvrages publiés par l’éditeur toulousain érès au titre de La nouvelle revue de psychosociologie.
En voici les intitulés. Nous organiserons la réflexion en conséquence.
N°35. Le consentement
(Il pose des questions cliniques, éthiques et politiques, selon le sous-titre du numéro. Il nous concerne sous ses différents aspects)
N°36 : Pratiques langagières entre domination et émancipation
(Nous sommes également directement concernés, comme citoyens et acteurs au sein de la société. Les discours pèsent sur les addictions.)
N°37 : Penser et intervenir face au désastre écologique
(Nous sommes concernés doublement, comme individus concernés par les réalités et les prises de position autour de cette grande question, parce que l’addiction participe à un climat sociétal, familial et personnel)
N°38 : De la horde à l’Etat : le lien social en question. Ce numéro résume la réflexion d’Eugène Enriquez. La horde, l’État et quoi d’autre ?
N°39. Recherche-action participative, enjeux relationnels.
Enjeux de santé, enjeux politiques, aussi. La recherche-action ne nous est pas étrangère !
Bel été !
Vous n’êtes pas seulement un utilisateur de prestations de santé.
Vous êtes aussi, potentiellement, un citoyen. Vous avez donc à vous poser quelques questions en matière de Santé publique.
Trouvez-vous normal qu’une consultation de trente à quarante cinq minutes (durée moyenne d’une consultation incluant écoute, dialogue, information et psychothérapie, mobilisant de nombreuses sources de connaissance) soit payée à la même hauteur qu’une consultation/prescription stéréotypée de quinze minutes ?
Trouvez-vous normal qu’une séance de groupe rompant avec votre isolement, ouvrant à l’élaboration mentale et à l’esprit critique, ne soit pas reconnue comme un acte de psychothérapie ?
Trouvez-vous normal de vous acquitter d’une consultation longue et exigeante en proposant la carte vitale ou un substitut-papier en tiers-payant, pendant que le narcotrafic prospère sur des bases criminelles ?
Savez-vous que la Santé publique est désormais confiée à des gestionnaires liés à des groupes financiers - y compris notre Sécurité sociale ?
Prenez soin de vos praticiens et, à l’occasion, demandez des comptes à vos élus. La démocratie ne s’use que si on ne l’on en sert pas.
Docteur Henri Gomez