Lundi 31 mai 2021

 

Une fois n’est pas coutume, nous évoquerons, chacun d’entre nous, un souvenir d’enfance heureux et malheureux, qui a influencé notre parcours de vie. Les plus amnésiques d’entre nous peuvent certainement se prévaloir, sous réserve d’y réfléchir, d’une multitude de souvenirs. Il faudra donc choisir.

Nous avons souvent remarqué, en écoutant les histoires, l’absence relative de souvenirs de la petite enfance. En remontant à la surface, certains ont révélé leur force traumatique. Se souvenir de ses traumatismes est une nécessité pour tenter de comprendre les soubassements des difficultés psychiques, prolongées par la survenue d’addictions. Le défaut de mentalisation aboutit, en effet, à ce que la souffrance ou le mal-être s’inscrivent dans un fonctionnement psychique, une représentation du monde, une addiction.

Pour autant, ce qui nous vient du passé peut être une source d’épanouissement, de confiance en soi et de résilience. Il existe ainsi des souvenirs heureux qui nous ont aidé à vivre et à grandir.

Vous pourrez donc choisir à votre guise, un souvenir joyeux et un souvenir triste dans la mesure où ils continuent à exercer une influence sur votre vie. Chacun pourra donc choisir et présenter un souvenir douloureux et un souvenir joyeux.

Vivre chaque jour au mieux est une façon actuelle de se créer de bons souvenirs.

Est-ce votre état d’esprit ?