30-08-2021
Ces lignes sont rédigées au tout début d’août, par anticipation à cette réunion. J’aurai découvert au moins un livre décrivant notre besoin de jouer avec L’homo ludens1.
Nous avons tous une expérience du jeu dans de multiples domaines.
Il y a certes le jeu pathologique et les jeux des bureaux de tabac, ceux des journaux et des magazines, les paris mutuels et la Française des jeux, la Bourse et la spéculation. Ce sont des concrétisations marchandes de l’espoir de devoir sa fortune au hasard ou à de savantes prévisions.
Il y aurait beaucoup à dire sur les jeux de séduction.
Le jeu a deux faces, gagner ou perdre, même si certains affirment qu’ils jouent pour le seul plaisir, comme les pêcheurs de silures qui remettent à l’eau ce monstre des rivières, après l’avoir capturé.
Il y a les jeux virtuels et les jeux réels, les jeux solitaires, les jeux de société, les jeux de compétition dans les différentes disciplines sportives, les jeux que l’on pratique et ceux qui sont des spectacles.
Il y a des jeux qui agrègent et d’autres qui désagrègent, des jeux intelligents et d’autres qui le sont moins.
Le jeu peut être une alternative à la répétition de l’acte de boire, de l’acte addictif. Il mobilise les ressources du corps et de l’esprit.
Il est intéressant de penser l’essence du jeu comme alternative à l’acte compulsif, aux habitudes. Le jeu peut infiltrer et agrémenter le moindre de nos actes, de notre vie relationnelle. Le numérique lui-même l’a prévu avec ses smileys.
Quels sont les plaisirs du jeu ? Quels sont ses déplaisirs ?
Quels sont les domaines de votre vie où vous faites intervenir le plus facilement le principe du jeu ?
- Johan Huizinga, Homo ludens, Essai sur la fonction sociale du jeu, Folio, Gallimard, 1988-éditions 2020