18 juillet 2022
La sensation de progrès a pour effet de donner du courage.
Elle peut être illusoire ou correspondre à la réalité. Elle peut faire défaut, alors que des progrès se poursuivent et/ou se consolident.
Le progrès n’est pas un phénomène naturel. Il réclame une attention et une implication soutenues. Il ne dépend pas que de nous. Il fait également intervenir l’aléatoire, ce que certains appellent chance ou opportunité.
Tout progrès peut être remis en question par l’effet d’un relâchement et d’un événement indésirable.
Il est difficile, sans doute, de lister la liste des progrès dans le cadre d’une problématique addictive.
Avant de s’occuper de simplifier l’équation en écartant l’alcool, il convient de mettre un terme à l’usage de cocaïne. Pour le cannabis, c’est une affaire de quantité et d’effets induits. Réduire, espacer sont des objectifs raisonnables dans certains cas. Il en est de même des anxiolytiques pris à fort dose. Logique de consommation addictive et logique de sobriété sont inconciliables.
Un meilleur fonctionnement mental, un retour d’énergie et d’envies attestent des progrès de la sobriété.
Des progrès se vérifient dans les capacités d’action, d’élaboration mentale et de mises en mots, dans la résistance nouvelle aux sollicitations et aux agressions du quotidien.
Les progrès se concrétisent dans les résultats tangibles obtenus dans le domaine affectif, spirituel mais également professionnel et social.
Le contraire du progrès, c’est la stagnation et le recul.
Éprouvez-vous-vous la sensation de progrès dans votre démarche de sobriété ? Comment pouvez-vous la caractériser ?